Deux violons qui se croisent, se découvrent, se confondent, s’écoutent et se répondent.
Deux corps qui jouent à traverser le miroir, reflets l’un de l’autre, gémeaux malicieux.
Un impromptu poétique en forme de quatuor pour instruments-personnages et danseurs-musiciens, qui jouent des multiples possibilités de rencontres musicales et visuelles de leurs violons et de leurs corps.
Quatre bras, quatre jambes et deux archets dans ce petit bal où chante une musique pleine d’un monde que les corps explorent par touches, par images… des danses porteuses d’histoires naissantes qui surgissent comme des rencontres. Les vies cachées dans les violons s’emparent peu à peu des musiciens, et l’on ne sait plus qui est instrumentiste et qui est instrument. Bientôt les âmes des deux violons prennent corps, hoquettent, découvrent l’autre et trouvent ensemble une danse.
Deux violonistes-danseurs, un peu clowns, un peu pantins, pour le plaisir de croiser les archets.
Portrait par Laurent Rousseau (Planètes Musiques 2012 – FAMDT), à lire sur : http://www.virginiebasset.com/spectacles/violons-danseurs
Pratique : Salle Emeraude – 20 H 30 Entrée : 6,00 (adulte) et 4,00 € (enfant) Renseignements mairie : 02.97.24.60.87
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Après « Pyjama pour six » présenté par la Zygotroupe le 25 février et « Disparaitre » de la compagnie Mandarine jouée le 16 mars, Hoari propose, en partenariat avec le festival Méliscène, deux nouvelles représentations par la compagnie « Le vent des forges ».
Pour achever en beauté le cycle Théatre sont ainsi présentées :
Le mardi 20 mars à 20h30 « Amé Gaïa », spectacle à partir de 12 ans, en savoir plus
Le mercredi 21 mars à 17h30, « Tim Taou », spectacle à partir de 4 ans, en savoir plus
Toute la programmation du festival Méliscène : ici
Après le succès de la zygotroupe, Hoari continue sa série dédiée au théâtre en invitant la compagnie Mandarine de Brech et l’Orchestre de cordes de l’atelier des Arts de Ste Anne d’Auray pour une représentation de la pièce « Disparaitre » d’Armel Mandart.
« Emmanuel, 35 ans, a disparu il y a un an, sans laisser la moindre trace.
Accident, enlèvement, départ volontaire ? On n’en sait rien.
La famille et les amis les plus proches se réunissent pour le premier anniversaire de sa disparition.
Confrontation des témoignages. Qui était vraiment ce jeune homme exemplaire ? Pourquoi est-il parti ?
Même si le mot n’est jamais prononcé puisqu’inimaginable pour la famille et l’entourage, la pièce tourne autour de l’homosexualité enfin assumée. »
le Vendredi 16 mars à la Salle Emeraude, 20h30 entrée 5 et 3 €
BRO ALRE GOUIL BAMDE
L’Orchestre d’Harmonie Hennebont-Lanester dirigé par Christophe Girard est né en 2001, de la réunion des orchestres d’harmonie des villes de Lanester et d’Hennebont. Il est composé d’environ 80 musiciens, instrumentistes à vent ou percussionnistes.
L’orchestre OH2L défend le répertoire original pour grand orchestre d’harmonie. Ce répertoire est basé sur une musique descriptive, invitant au voyage, et ayant une coloration se rapprochant beaucoup de la musique de film, permettant aux auditeurs la découverte de timbres et de couleurs très différentes. L’orchestre d’harmonie OH2L a remporté en mai 2010 un 1er prix en catégorie excellence au dernier concours national pour orchestres à vent de Bourbon Lancy (71), le confortant dans sa place de leader des orchestres à vent amateurs de la Région Bretagne.
Programme complet d’un automne autrement : ici
« Je te donne » Offerte en dernier bis par Michael Jones au public l’acclamant debout, ce tube signé J.-J. Goldman et Michael Jones résumait à lui seul la générosité de l’artiste, samedi soir à Émeraude. À la générosité des artistes répondait une véritable ferveur d’écoute qui s’est transformée en liesse dans une véritable communion. Plein d’humour et de connivence dans ses intros, Michael Jones a aussi emporté le coeur d’Émeraude par la poésie et le punch de ses chansons et sa voix envoûtante, ainsi que la classe de son jeu de guitare (au pluriel).
«Duo» avec Roñsed-Mor
À ses côtés, ses trois musiciens n’étaient pas en reste. Qu’admirer le plus? Le solo de batterie de Diego Alphonsi? Le jeu de basse de Christophe Bosh? L’agilité de Christian Seguret au violon, à la guitare ou au banjo? Tous à la fois. La cerise sur le gâteau a été la participation du bagad Roñsed-Mor, renforçant la «celtic’touch» des chansons du dernier album de Michael Jones. Plus qu’une participation, ce fut une vraie rencontre, comme le bagad les exalte dans son album et son spectacle «kejaj». Après avoir été accompagné par le bagad, Michael Jones l’a accompagné dans un kas-abarh superlatif. Un grand moment, qui s’était ouvert par l’autre diamant de la soirée: le tour de chant de Pascal Olivier, accompagné également de musiciens hors-pair. La soirée aurait mérité bien plus que ses 400spectateurs. Elle n’en est pas moins un grand succès pour Hoari, Jean-Pierre Bayon qui en a suggéré l’idée, et pour Émeraude.
(Le Télégramme 23 novembre 2009)